Gènése

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SINOPLE puise ses inspirations dans l’histoire originale et les différentes significations de son nom.

L’ étymologie de SINOPLE renvoie au port de Sinope en Paphlagonie – actuelle Turquie – et d’où provient la « sinopia », un pigment de couleur rouge utilisé dès l’Antiquité pour la réalisation des ébauches de fresques ou de peintures sur bois.

C’est avec ce même rouge, un « rouge de sang », qu’Alexandre Brongniart, alors directeur de la Manufacture impériale de Porcelaine de Sèvres, décrit le sinople dans son « Traité élémentaire de minéralogie avec des applications aux Arts » en un quartz rubigineux : tantôt cristallisé en prismes aux extrémités pyramidales à six faces et originaire du Sud de la France ou d’Espagne, également appelé Hyacinthe de Compostelle en référence aux pèlerins qui les collectaient pour attester de leur route, tantôt présent en masse dans les montagnes primitives et alors parfois pénétré d’or.

Au milieu du XIVe siècle, spécifiquement en France et sans explication connue, le terme change d’emploi et de signification. Sous l’influence de l’héraldique, à la fois champ d’expression artistique et identitaire, le rouge minéral se mue en émail de couleur verte. Sur les armoiries et en version monochrome, il est traduit par des lignes diagonales parallèles « partant du chef vers la pointe de l’écu, de dextre à senestre ».

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Le Blason

Orchestrée par Violaine & Jérémy, la composition des armes Sinople s’inspire de l’héraldique, de l’alchimie et associe de nombreux symboles : le crabe, l’oursin fossile, la fougère, l’ourobouros, le cadran de boussole, l’écu, le quartz hématoïde, la salamandre, la plume de paon. Ils incarnent les 4 éléments : l’eau, la terre, l’air et le feu. Ils font également référence aux 4 règnes : minéral, végétal, animal et humain.