À propos
Fondé en 2018, Sinople est une galerie et un studio spécialisé dans la direction de projets artistiques. Curateur et éditeur, Sinople imagine également des collections thématiques exclusives d’oeuvres et objets d’art.
Fondateurs
Spécialiste du portrait et de la gravure ancienne, diplômé de l’École du Louvre, titulaire de Masters en Histoire de l’art et en Marketing et Management du Luxe, il exprime son attrait pour les métiers de la main et la direction de projets innovants, culturels et patrimoniaux lors de ses expériences avec la Maison Pommery, Courrèges et la Fondation Bettencourt Schueller. Au coeur du dispositif du « Prix Liliane Bettencourt pour l’intelligence de la main » ® , il concourt pendant 8 ans à l’émergence de son volet contemporain, accompagne les lauréats pour le développement de leurs projets et participe à la mise en oeuvre de la stratégie de mécénat culturel de la Fondation.
Consultant, commissaire d’expositions notamment présentées au Musée des Arts Décoratifs de Paris ou au Grand Palais, expert pour des prix et résidences artistiques en France
et à l’étranger, il a également collaboré à l’écriture et à la réalisation de productions audiovisuelles sur les métiers de la création et a initié la fondation d’un réseau des savoir- faire d’excellence en Nouvelle-Aquitaine.
C’est auprès des agences de développement des territoires et de l’innovation, des artistes et des ateliers d’art qu’il a accompagnés, que s’est dessiné son parcours alors qu’il se dirigeait vers la recherche, après un Master en Droit fondamental et européen sur la laïcité en France et en Europe au XXIe siècle.
Contact
Gènése
L’ étymologie de SINOPLE renvoie au port de Sinope en Paphlagonie – actuelle Turquie – et d’où provient la « sinopia », un pigment de couleur rouge utilisé dès l’Antiquité pour la réalisation des ébauches de fresques ou de peintures sur bois.
C’est avec ce même rouge, un « rouge de sang », qu’Alexandre Brongniart, alors directeur de la Manufacture impériale de Porcelaine de Sèvres, décrit le sinople dans son « Traité élémentaire de minéralogie avec des applications aux Arts » en un quartz rubigineux : tantôt cristallisé en prismes aux extrémités pyramidales à six faces et originaire du Sud de la France ou d’Espagne, également appelé Hyacinthe de Compostelle en référence aux pèlerins qui les collectaient pour attester de leur route, tantôt présent en masse dans les montagnes primitives et alors parfois pénétré d’or.
Au milieu du XIVe siècle, spécifiquement en France et sans explication connue, le terme change d’emploi et de signification. Sous l’influence de l’héraldique, à la fois champ d’expression artistique et identitaire, le rouge minéral se mue en émail de couleur verte. Sur les armoiries et en version monochrome, il est traduit par des lignes diagonales parallèles « partant du chef vers la pointe de l’écu, de dextre à senestre ».
Orchestrée par Violaine & Jérémy, la composition des armes Sinople s’inspire de l’héraldique, de l’alchimie et associe de nombreux symboles : le crabe, l’oursin fossile, la fougère, l’ourobouros, le cadran de boussole, l’écu, le quartz hématoïde, la salamandre, la plume de paon. Ils incarnent les 4 éléments : l’eau, la terre, l’air et le feu. Ils font également référence aux 4 règnes : minéral, végétal, animal et humain.