A fleur d’eau
Artiste
Atelier Polyhedre
Année
2020
Techniques
céramique / vases
Matériaux
Faïence rouge et émail bleu de Sèvres
Dimensions
h. 23,5 cm, ø. 14,5 cm
h. 25,5 cm, ø. 14,5 cm
h. 27,5 cm, ø. 14,5 cm
h. 25,5 cm, ø. 14,5 cm
h. 27,5 cm, ø. 14,5 cm
Exemplaire
3/8
édition limitée, signée et numérotée à 8 exemplaires
édition limitée, signée et numérotée à 8 exemplaires
Disponibilité
Disponible
Démarche
À fleur d’eau
Entre terre et eau, le marais se présente comme une surface calme et réfléchissante. Les végétaux longilignes et statiques qui en émergent semblent en percer la profondeur obscure jusqu’à ce qu’un souffle d’air les amène à délicatement se mouvoir et participer au mouvement trouble qui se propage sur son étendue incertaine. Paysage caractéristique tant du Japon que des abords nantais de leur atelier, il imprime l’inconscient des fondateurs d’Atelier Polyhedre et inspire « À fleur d’eau ». Colonnes dont le volume est délibérément disproportionné par rapport à leur contenance, ces trois cylindres à hauteur décroissante accueillent une étroite ouverture au centre d’un plan émaillé en un bleu de Sèvres et à la densité proche du noir. Selon le point de vue adopté, des effets d’optiques laissent apercevoir un jeu de reflets symétriques et l’illusion de tiges qui flottent dans le vase. Nouvelle référence à l’architecture et au paysage naturel, la composition offerte par ces trois pièces affleure également le principe physique d’écoulement de l’eau, naturel dans le marais ou maîtrisé dans les jardins, et qui à chaque débordement d’un contenant vient emplir en cascade l’espace suivant qui voudra l’accueillir.
Entre terre et eau, le marais se présente comme une surface calme et réfléchissante. Les végétaux longilignes et statiques qui en émergent semblent en percer la profondeur obscure jusqu’à ce qu’un souffle d’air les amène à délicatement se mouvoir et participer au mouvement trouble qui se propage sur son étendue incertaine. Paysage caractéristique tant du Japon que des abords nantais de leur atelier, il imprime l’inconscient des fondateurs d’Atelier Polyhedre et inspire « À fleur d’eau ». Colonnes dont le volume est délibérément disproportionné par rapport à leur contenance, ces trois cylindres à hauteur décroissante accueillent une étroite ouverture au centre d’un plan émaillé en un bleu de Sèvres et à la densité proche du noir. Selon le point de vue adopté, des effets d’optiques laissent apercevoir un jeu de reflets symétriques et l’illusion de tiges qui flottent dans le vase. Nouvelle référence à l’architecture et au paysage naturel, la composition offerte par ces trois pièces affleure également le principe physique d’écoulement de l’eau, naturel dans le marais ou maîtrisé dans les jardins, et qui à chaque débordement d’un contenant vient emplir en cascade l’espace suivant qui voudra l’accueillir.