Jean-Jacques Balzac
L’invasion des nouvelles technologies dites intelligentes nous exposent quotidiennement à des perspectives alternatives sur le monde matériel et immatériel. Partant de ce constat, l’architecte de profession fusionne son métier avec l’IA pour créer de « fausses illustrations d’architecture » (Wrong architecture illustration), à l’esthétisme séduisant souvent teinté de mélancolie, qui nous poussent à nous interroger sur notre perception des images en bousculant notre propre lucidité.
Grâce à l’approche de Jean-Jacques Balzac, le potentiel esthétique de l’image est exploité comme une illusion rationnelle, ce qui signifie qu’elle est considérée comme probablement réelle mais pas tout à fait, les lignes et les formes semblant familières. En découlent des images indéfinissables, proches de la science-fiction, parfois post-apocalyptiques, des architectures fantasmées et énigmatiques, souvent dépourvues de toute fonctionnalité, à la beauté troublante, lointaine et proche à la fois. Car l’artiste intègre, dans le schéma implacable d’une nouvelle technologie apparemment sans limite, la notion même d’imperfection.
Pour Sinople, Jean-Jacques Balzac délaisse temporairement les architectures monumentales et les grands espaces pour une série de natures mortes intimistes, surréalistes, étrangement contemporaines, dont les tonalités et les compositions évoquent la peinture classique, notamment flamande.